La Cour des comptes brosse dans le sens du poil les anti-radars de tous bords avec son rapport prétendument contre la politique du tout-répressif

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La Cour des comptes brosse dans le sens du poil les anti-radars de tous bords avec son rapport prétendument contre la politique du tout-répressif

La Cour des comptes et son président Pierre Moscovici (nommé récemment à la tête de la juridiction par Emmanuel Macron), a rendu un étonnant rapport concluant que la politique du tout-radar avait livré son plein potentiel. L'ancien ministre de l'intérieur Manuel Valls allait dans ce sens lorsqu'il était aux responsabilités en 2013. Il affirmait qu'avec 4047 radars implantés sur le territoire, la maturité du déploiement des radars était atteinte. Un discours qui s'est révélé purement démagogique dans la mesure où le nombre des radars automatiques implantés à travers l'hexagone s'élève aujourd'hui à plus de 4700, sans compter le déploiement massif des voiture-radars privées. 

Dans son rapport, la Cour des comptes (juridiction dont la vocation est le contrôle des comptes publics), suggère d'investir davantage dans la réfection des routes et le renouvellement de la signalisation tout en stoppant la multiplication des dispositifs de contrôle sanction automatisés. Les anti-radars de tout bords et les défenseurs d'une politique de sécurité routière axée sur la formation plutôt que sur la répression des conducteurs croiront boire du petit-lait en lisant les préconisations de la juridiction financière. 

La Cour des comptes brosse dans le sens du poil les anti-radars de tous bords avec son rapport prétendument contre la politique du tout-répressif

L'unique objectif de ce rapport est de flatter les populistes, les associations d'automobilistes et les anti-radars de tous bords. Les recommandations de la Cour des comptes ont toujours fait reposé sur les plus pauvres et les classes moyennes les efforts budgétaires demandés à la population. Dans un contexte de crise sans précèdent où la dette publique est abyssale, nul doute que l'Etat cherchera encore est toujours à taxer les usagers de la route grâce aux PV et la multiplication des dispositifs de contrôle-sanction automatisés.  

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